Des améliorations partout
- Le corps du casque a été réduit en profondeur, ce qui rapporte le poids du casque plus proche de la tête et le rend plus confortable lors de mouvements de tête.
- Les écrans ont une meilleure qualité, un meilleur rendement des couleurs, un taux de rafraîchissement plus haut à 120 images/seconde, tout en conservant un excellent champ de vision.
- Les lentilles optiques dans le casque sont ce qu’on appelle des lentilles « pancake », et non « fresnel » comme on trouve dans le Quest 2. Celles-ci permettent une bien meilleure clarté générale et évitent un effet de reflet d’éléments lumineux, souvent appelé « god rays ».
- Le processeur de nouvelle génération Snapdragon XR2 est entre 20% et 100% plus puissant, selon l’application. Pour les traitements d’IA il est même 8x plus puissant que le processeur précédent, présent dans le Quest 2.
- Le tracking des mains a été bien amélioré, il est plus réactif et plus précis. On arrive facilement à naviguer dans le menu du casque sans devoir utiliser de manette. Meta a aussi annoncé prochainement sortir une mise à jour pour le tracking entier du haut du corps.
- Les manettes sont plus petites et élégantes : on n’a plus ce grand anneau avec des markers pour le positionnement. Les nouvelles manettes utilisent plusieurs autres systèmes (accéléromètres, gyroscopes, tracking des mains, etc.) pour déterminer leur position dans l’espace.
- Le passage entre le mode manettes et mode mains est à présent beaucoup plus rapide et transparent. Il ne faut plus choisir à l’avance si on va utiliser le mode main ou les manettes, on peut même rapidement faire une action avec la main puis reprendre sa manette. Bravo Meta d’avoir implémenté cette flexibilité. Cela ne change néanmoins rien au fait que les applications que vous utiliserez doivent supporter mains et manettes pour utiliser cette fonction.
Plus confortable, configurable et accessible
Autrement, Meta a aussi amélioré l’ajustement de la distance entre les yeux pour que les lentilles soient bien correctement positionnées par rapport aux yeux de chacun.
Meta a aussi simplifié la vie aux porteurs de lunettes, on peut directement ajuster la distance du casque en 4 crans, sans devoir insérer un élément plastique dans le casque. Mais faites toujours bien attention à avoir assez d’espace entre vos verres et ceux du casque, pour éviter des rayures sur l’un ou l’autre.
La grande nouveauté : la réalité mixte
Meta a même montré des exemples où les obstacles dans l’espace, tel qu’un canapé ou une table peuvent être intégrés dans l’application comme abris dans une bataille de pistolet, par exemple.
La technologie est prometteuse, mais on peut également vite voir que cela va être difficile à implémenter pour les développeurs. Il faut trouver un système qui utilise les éléments de l’espace de manière intelligente, sans pour autant contraindre l’expérience virtuelle.
Ce qui est moins bien
Le prix d’entrée pour la VR a nettement augmenté par rapport à 2019, si l’on ne considère pas le matériel d’occasion. Si vous souhaitez tester le matériel sans devoir en faire l’achat, contactez-nous ou profitez de notre formule location VR.
Une autre chose qui ne s’est pas vraiment améliorée est la sangle. Comme vous le savez peut-être, les tailles crâniales varient fortement entre individus, de ce fait il faut souvent ajuster la sangle. Les sangles du Quest ont toujours été à régler en 2 étapes, et cela peut prendre un certain temps à ajuster le casque pour être bien confortable. Nous aurions souhaité que les têtes créatives chez Meta/Oculus trouvent une solution alternative pour ce modèle de réglage de la sangle.