Souhaitez-vous créer votre propre MMORPG ou créer un jeu FPS multijoueurs ? Vous pouvez le faire avec Unity. Il faut toutefois certains prérequis pour bien commencer sur cette plateforme de développement de jeux vidéo. 

Pour bien débuter avec Unity, il faut : 

  • avoir une idée de jeux vidéo ; 
  • maîtriser un langage de programmation ; 
  • télécharger et installer l’environnement de programmation de jeux. 

Aimeriez-vous en savoir plus sur l’utilisation de ce logiciel de développement ? Nous vous expliquons tout dans ce guide. 

Qu’est-ce que Unity ? 

Unity constitue un moteur de jeu multiplateforme. Développé par la société Unity technologies, ce moteur de jeu représente l’un des outils de création de jeux vidéo les plus utilisés. 

La création de plus de 50 % des jeux vidéo sur mobile est faite avec ce logiciel. Une grande partie (60 %) du contenu de réalité virtuelle et de réalité augmentée est alimentée par ce moteur de jeu. 

Il s’agit d’un outil de création de jeux vidéo sur lequel il est facile de bien débuter. C’est cette facilité d’utilisation et sa rapidité pour la création de prototypes de jeux qui séduisent un grand nombre de développeurs. 

Le moteur de jeu Unity est apprécié par les développeurs indépendants et par les grands studios. Permettant de sortir des jeux sur tous supports, Unity est disponible en version gratuite utilisable sans limitation du moteur. 

Ce moteur de jeu a servi à la création de jeux comme : 

  • Pokémon Go ; 
  • Norman’s Island ; 
  • Jurassic World Alive. 

Avec Unity, il n’est pas nécessaire de disposer d’une machine aux propriétés extraordinaires pour développer des jeux vidéo. Pour commencer, un PC gaming est suffisant. 

La communauté autour de ce moteur de jeu est impressionnante et très active. Le développeur débutant peut donc trouver des personnes pour l’orienter dans son projet. 

Un moteur de jeu presque sans limites 

Ce logiciel fournit aux développeurs la majorité des outils dont ils ont besoin pour la création et le fonctionnement de leurs jeux. Avec Unity, il n’est pas nécessaire de créer un moteur à chaque nouveau projet. Ainsi, le développeur ne va plus commencer le développement de son jeu à partir de zéro. 

En plus, le logiciel de création propose un magasin d’actifs bien fourni. Les créateurs de jeux peuvent y disposer leurs œuvres et les partager. Ils peuvent y trouver aussi des éléments utiles à leurs créations.

 

Un environnement de développement intégré (EDI) 

Unity est un moteur de jeu 2D/3D, mais il n’est pas que ça. Il consiste aussi en un EDI. Il met en effet à la disposition des créateurs de jeux, un éditeur visuel. Ces derniers peuvent ainsi disposer des éléments dans des scènes juste par glisser/déposer. 

L’outil de création offre la possibilité de naviguer dans les dossiers de projet. Il propose aussi un outil de chronologie qui sert à la création d’animation. Vous y trouverez plusieurs autres fonctionnalités.

 

Apprendre à créer des jeux vidéo sur Unity 

Il ne suffit pas de télécharger le logiciel de création Unity pour concevoir des jeux vidéo. Pour commencer sur ce moteur de jeu, vous devez suivre un certain processus de plusieurs étapes. 

Première étape : Avoir une idée et un plan d’action 

Bien avant de penser à utiliser Unity, une idée de jeu doit germer dans votre imagination. C’est elle qui conditionne tout le développement du jeu. C’est bien d’avoir de l’ambition ! Mais commencer par une idée de jeu trop ambitieuse peut représenter un frein à l’aboutissement de votre création. 

Nous recommandons en général aux débutants de commencer par un petit projet. Travaillez sur un jeu que vous pouvez développer seul et en peu de temps. Commencer en essayant de créer un FPS d’un grand réalisme est le meilleur moyen pour se prendre un mur. 

Les problèmes rencontrés quand vous essayez d’apprendre à créer un jeu sont les mêmes chez tous les débutants. Il s’agit souvent de : 

  • Manque de motivation et de soutien ; 
  • insuffisance de compétences techniques (programmation et autres) ; 
  • indisponibilité de ressources sonores et graphiques ; 
  • manque de temps. 

Tous ces éléments vous emmènent à l’abandon de votre projet. Notez cependant que c’est surtout le manque de méthode qui provoque l’échec des débutants. Ils essayent de développer plusieurs aspects de leurs jeux à la fois. 

Dans les cas où l’idée est trop ambitieuse, le développement prend du temps. En plus, sans plan d’action, l’échec du projet devient évident

Deuxième étape : Apprendre le langage de programmation C# 

Avec Unity, même sans savoir coder, la réalisation de nombreuses activités reste possible. Mais la maîtrise d’un langage de programmation amplifie le nombre d’options à votre portée. 

Le développement du gameplay, des systèmes, la création d’interactions… requièrent des compétences en programmation. Dans le moteur de jeu Unity, le langage de programmation utilisé est le C#. Il s’agit d’un des langages de programmation les plus accessibles pour les débutants. 

Très utilisé dans l’industrie du jeu vidéo, il dispose de nombreuses similitudes avec d’autres langages de programmation. Il présente des points communs avec le C et le Java. 

Pourquoi apprendre à développer ses propres jeux ? 

Savoir développer ses propres jeux vous donne une certaine liberté dans la création de vos œuvres. En effet, sans la technique, une idée de jeu n’a aucune valeur. 

En ayant la maîtrise de la programmation et des fondamentaux, vous pouvez commencer le développement de vos jeux plus vite. Vos idées de gameplay pourront prendre vie. Au début, vous développez des petits projets, mais très vite, vous pourrez créer des jeux ambitieux en peu de temps. 

Quand vos idées deviendront jouables, vous pourrez en faire la publication et voir s’ils sont appréciés. 

Premiers pas sur Unity 

Pour utiliser la plateforme Unity, il vous faut au préalable télécharger le logiciel et l’installer. 

Comment télécharger le logiciel ? 

Pour télécharger Unity, rendez-vous sur la page de téléchargement du logiciel. Sur celle-ci, vous pourrez télécharger Unity hub. Cet outil représente le gestionnaire de téléchargement du logiciel à installer. 

Il aide à la gestion des versions d’Unity et des fonctionnalités supplémentaires. Pour utiliser cet outil, vous aurez besoin de créer un profil d’utilisateur. Après le téléchargement d’Unity Hub, connectez-vous et sélectionnez la version la plus récente du logiciel. 

Installer l’environnement de création 

Pour installer Unity, il suffit de suivre les recommandations de l’assistant d’installation. Rappelons que le logiciel de jeux vidéo est gratuit pour les petits studios indépendants. Il l’est aussi pour les amateurs et les étudiants. Cette version du logiciel est nommée Unity Personal

Quand vous atteignez un certain chiffre d’affaires avec votre création, il vous faut passer à une version payante du logiciel. Vous devez souscrire à la version Unity Pro

La plateforme a mis à disposition des débutants, une version spéciale. Elle comprend des microgames Starter Kits. Il s’agit de petits projets de démarrage. L’utilisateur débutant peut en choisir un pour commencer à créer sur la plateforme. 

Dans ce guide, nous allons utiliser la version standard. Après l’installation du logiciel, téléchargez un éditeur de texte dans lequel vous pourrez éditer vos codes en langage de programmation C#. 

Les fenêtres à connaître sur Unity 

Quand vous allez commencer votre création sur Unity, vous verrez certaines fenêtres et options. Voici les éléments principaux à connaître pour ne pas vous perdre sur la plateforme. 

Scène 

Elle se situe en plein milieu de l’interface d’Unity. Elle est la fenêtre la plus grande et sert à la création de la scène des jeux. Vous pouvez y glisser et déposer les différents gameobjects. 

Hierarchy 

Cette fenêtre se situe à l’extrême gauche de l’interface de la plateforme. Elle permet au développeur d’accéder à la liste des GameObjects. Ces derniers sont les éléments qui sont insérés dans la scène et qui composent le jeu vidéo. 

La fenêtre Hierarchy permet la localisation et la sélection rapide de tout composant du jeu. Grâce à elle, tout aspect du jeu est vite modifiable. 

Game 

Vous la retrouvez souvent derrière la fenêtre Scene. Pour qu’elle s’affiche au premier plan, il suffit de cliquer sur le bouton ‘’PLAY’’. Ce dernier se situe en plein milieu de l’interface de la plateforme. Cette fenêtre permet la prévisualisation du jeu en cours de développement

Inspector 

Cette fenêtre sert à la visualisation et à la modification des propriétés des gameobject. Ainsi, vous pouvez l’utiliser pour modifier la taille ou la position sur la scène d’un game-object. Elle s’utilise aussi pour l’ajout de nouveaux composants. Il peut s’agir par exemple d’ajouter votre script C # ou des collisionneurs. 

Sur l’interface de la plateforme, vous trouverez cette fenêtre à l’extrême droite. Elle est du côté opposé à Hierarchy. 

Asset Store 

Il s’agit du magasin d’actifs d’Unity. Elle donne accès aux accessoires et actifs que la communauté de la plateforme a développés. Il est possible de télécharger des actifs de façon directe depuis le moteur de jeu. Ce faisant, ces assets s’ajoutent à votre projet de façon automatique. 

Console 

C’est la fenêtre qui affiche les erreurs présentes dans les scripts de votre jeu vidéo. Elle révèle aussi les problèmes liés à la configuration de la plateforme de création. 

Project 

Cette fenêtre est un véritable explorateur de fichiers. C’est ici que s’affichent tous les actifs que vous avez pu utiliser pendant la création de votre jeu. C’est aussi ici que se fait la création des scripts C #. C’est après cela que ces scripts sont sélectionnés et ouverts sur la plateforme. 

Vous pouvez même glisser et déposer des fichiers 3D dans la fenêtre ‘’Project’’. Vous la retrouvez en bas de l’interface du logiciel de création de jeux vidéo. 

Premier lancement du logiciel de création 

Lancez Unity Hub. Après le chargement de l’interface, faites un clic sur le bouton ‘’New’’. Il permet la création d’un nouveau projet à partir de zéro. Il vous est proposé la création d’un projet 2D ou 3D. Choisissez le type de jeu que vous souhaitez créer. 

Soulignons qu’il n’existe pas de grandes différences entre un projet 2D et un projet 3D. De plus, le logiciel permet de basculer d’un type à un autre. 

Ici, nous allons choisir un projet 3D. Nommez votre projet comme vous le sentez et précisez l’emplacement où vous souhaitez le stocker. Pour finir, appuyez sur le bouton ‘’CREATE’’. 

Le logiciel va créer la structure du projet. Une fois que la structuration est terminée, il lance l’éditeur. Une scène est ensuite créée par défaut. Elle porte le nom de Sample Scène.unity. 

L’extension .unity est ce que vous verrez à la fin de tous les fichiers scènes de la plateforme de création. Un projet peut comprendre autant de scènes que vous désirez. Chacun de ces fichiers sera appelé au fur et à mesure de l’évolution du gameplay. 

Unity crée une lumière par défaut nommée Directional Light et une caméra par défaut. Cette dernière est appelée Main Camera. Vous verrez ces deux éléments dans la partie gauche de l’interface de l’éditeur. 

Pour sélectionner la caméra par défaut, il suffit de cliquer dessus. Vous verrez l’ensemble de ses propriétés s’afficher dans le panneau de droite. En plus, elle est sélectionnée dans une vue 3D. 

Vous verrez dans le panneau de gauche, les game objects qui se trouvent dans la fenêtre hiérarchie. Comme mentionné plus haut, l’ensemble des éléments apparaissant dans un jeu viennent des game objects. C’est de ces objets que sont issus : 

  • les musiques et sons ; 
  • les modèles 3D ; 
  • les lumières ; 
  • les sprites 2D ; 
  • les boutons, les labels et tous les éléments servant au contrôle de l’interface utilisateur ; 
  • les caméras. 

La composante ‘’Transform’’ est une particularité des game object. Elle signifie littéralement ‘’transformation’’. Cela désigne la transformation de l’objet dans l’espace 3D (sa position, sa taille ou scale, et sa rotation). 

À présent, sélectionnez ‘’Déplacer’’. Vous le verrez en haut à gauche dans la barre d’outils. À l’aide de cet outil, vous pourrez déplacer la caméra dans la vue 3D. Un clic sur l’une des trois flèches composant le repère de l’espace 3D de la scène permet de le faire. 

En maintenant la souris enfoncée et en la bougeant, vous remarquerez que les coordonnées de la position de la caméra sont modifiées. En regardant dans la fenêtre ‘’Inspector’’ du panneau de droite, vous verrez ces coordonnées X, Y, Z. C’est la modification de ces dernières qui entraîne le changement de position de la caméra dans la scène. 

Un code couleur permet de se retrouver dans ces différentes coordonnées. Vous l’obtenez grâce au repère 3D se trouvant dans la partie supérieure droite de la vue 3D. 

Ainsi, les abscisses (X) sont représentées par la flèche rouge. Elles définissent le déplacement horizontal allant de gauche à droite. Les ordonnées (Y) définissent le déplacement à la verticale allant du haut vers le bas. Elles sont représentées par la flèche verte

L’axe Z est mis pour le déplacement en profondeur. Il va de l’avant vers l’arrière. Il est représenté par la flèche bleue

Par défaut, la visualisation de la scène se fait en vue perspective. Il s’agit d’une vue qui se retrouve entre la vue de profil et la vue de face. Pour passer en vue de face (front), il suffit de cliquer sur l’axe Z. 

Un nouveau clic sur cet axe vous fait passer en vue gauche (Left). La vue arrière (Back) de la scène s’obtient en cliquant une nouvelle fois sur la composante Z.  Votre vue de la scène peut donc être changée à tout instant. 

Changer votre vue n’impacte en rien la position de la caméra. Cette dernière ne bouge pas du tout. Ce qui change quand vous changez de vue, c’est l’angle sous lequel vous regardez la scène. Aucun élément ne bouge dans cette dernière. 

Les erreurs de débutants à éviter quand vous commencez sur Unity 

Hormis le fait d’avoir une idée de jeu trop ambitieuse, les débutants commettent souvent un certain nombre d’erreurs. Il faudra les éviter pour bien commencer sur Unity. 

Ne pas commencer par un prototype 

La question essentielle quand vous souhaitez créer un jeu vidéo, c’est de savoir si votre jeu sera amusant. La seule façon d’en avoir le cœur net, c’est de vivre l’expérience du jeu. C’est là qu’intervient le prototype. 

Il s’agit d’une ébauche jouable du jeu. Son rôle est de permettre le test rapide de nos idées de gaming. À ce stade, le jeu n’est pas fini. Les game objects sont représentés par des sphères colorées et des cubes. 

Grâce à ce graphisme brut, vous pouvez tester vos premières boucles de gameplay. Il aide aussi à tester le character, la caméra, les contrôles. 

Le prototype doit être réalisé juste après l’identification de vos objectifs et après avoir vérifié que votre idée est réalisable. Cette version brute du jeu doit rester simple. L’idée est de réaliser un aperçu du futur jeu. Faites usage d’outils familiers afin de le produire très vite. 

Refuser de montrer son jeu 

Les débutants refusent souvent de montrer leurs jeux quand ils commencent à le créer. Ceci est dû à plusieurs raisons dont : 

  • la peur d’être critiqué ; 
  • le jeu qui n’est pas fini ; 
  • les bugs ; 
  • le jeu est moche ; 
  • etc. 

Sachez que le fait de montrer votre jeu vous permet de vite disposer des feedbacks pour l’améliorer au fur et à mesure. Il est donc important de le faire tester au plus vite. Dès que vous avez une version jouable (prototype), montrez le jeu à vos amis. 

Montrez-le à vos proches, dans les forums, lors des salons, dans les meetups, etc. Dites au préalable à ceux qui doivent y jouer que c’est un prototype. Ils ne vous tiendront pas ainsi rigueur de l’aspect brouillon du graphisme. 

Vouloir créer son propre moteur de jeu 

La création d’un moteur de jeu nécessite beaucoup de temps. Ainsi, vouloir s’occuper de la création du moteur avant de créer le jeu vous retardera dans vos objectifs. Votre projet de jeu n’évoluera pas du tout même au bout de plusieurs mois de travail acharné. 

Il existe un grand nombre de moteurs de jeu qui vous facilitent déjà le travail. Il y en a qui sont gratuits comme Unity. D’autres sont disponibles à un prix raisonnable. Il suffit d’en choisir un pour commencer à proposer votre expérience de jeu. 

Ne pas considérer la vision des autres 

Unity vous permet de développer avec facilité votre jeu. Mais, pour qu’il soit apprécié, tout dépend de vous. 

Plusieurs créateurs de jeu ne considèrent souvent que leur vision pour développer leurs jeux. Ils se disent que si le jeu qu’ils développent leur plaît, cela plaira aussi aux autres. Mais ce n’est pas toujours le cas. 

En développant un jeu sans tenir compte de l’avis des autres, vous risquez de vous retrouver avec un jeu qui ne plaît à personne. C’est pour cela qu’il est essentiel de vite tester sa création et de rester à l’écoute des retours. 

Pour que votre jeu soit apprécié, vous devez réaliser une étude de marché et savoir ce qui plaît aux joueurs. Montrez le jeu à d’autres créateurs. Vous pouvez même envoyer une démo à un éditeur pour avoir son avis. Il est aussi indispensable que vous preniez du recul afin de rester objectif par rapport à votre œuvre. 

Ne pas faire le polish 

Le polish regroupe les travaux de finition. Il consiste à : 

  • la correction des derniers bugs ; 
  • la correction des fautes ; 
  • l’amélioration de l’interface ; 
  • régler les détails ; 
  • etc. 

Ces travaux sont essentiels pour donner un air professionnel à votre jeu. Mais le problème avec le polish, c’est qu’il est fastidieux à faire. À chaque petite modification, il faut faire des tests pour vérifier que tout fonctionne bien. 

Devant tout le temps nécessaire à ce travail, les développeurs sont souvent pris de paresse et laissent leurs jeux tels quels. En plus, plus le jeu est ambitieux, plus le polish est long. 

Il peut nécessiter autant de temps qu’il en a fallu pour développer le jeu. Se concentrer sur des petits projets permet de ne pas ressentir cette paresse. 

Vouloir à tout prix échapper à l’échec 

Quand nous commençons et que nous arrivons à développer un jeu, nous souhaitons que cela soit un succès. Mais il arrive que cela ne marche pas malgré que le jeu soit amusant. 

Étant donné que nous y avons mis toute notre âme, nous refusons de voir l’échec qui pointe le bout de son nez. Nous nous investissons encore plus pour faire fonctionner le projet. 

Quand un projet ne marche pas ou qu’il n’est pas rentable, il faut savoir s’arrêter. Il faut savoir accepter l’échec et passer à autre chose même si c’est difficile.